Réinventer la vie à l’identique en capturant les odeurs qui nous entourent. Tel est le projet fou de cette technologie d’analyse inventée par le chimiste suisse Roman Kaiser et introduite dans la parfumerie dans les années 70.
L’apport principal du headspace est d’avoir mis à la disposition du parfumeur de nouvelles odeurs, celles des fleurs dites “muettes” (dont on ne pouvait obtenir l’odeur par les techniques d’extraction classiques, mais aussi d’autres plus inattendues et poétiques : un fruit, un légume, une pierre, un lieu, un environnement, l’air ultra pur d’Islande ou l’odeur d’une rose cultivée dans l’espace.
Le champ des possibles est infini et le parfumeur-démiurge peut rêver que le monde entier puisse un jour être mis en odeurs, et bientôt en parfum.